Sometimes there are no words. There is no word to describe a parent who has lost a child, there is no word for a day that marks the birth of a child who has ceased to live.
A year has passed since I gave birth to Joakim and today has no word.
At first I longed for today to be a celebration, complete with first birthday cake, overexcited siblings, cards on the mantelpiece and wrapping paper all over the floor. But as the dreaded anniversary has come, I don't feel that longing anymore.
In honouring his short life, in cherishing his memory and loving him through our tears, we have celebrated Joakim all year long.
Every 22nd December will be a painful, special day. But in the blink of an eye, we will be with him again, and I can't wait !
That longing is far greater that the longing to have him with us on earth, because it will be in the presence of our Father, whose glory Joakim has been celebrating ever since he died.
As a friend recently reminded me, how blessed Joakim is.
And we are blessed too, to have learnt so much in a year of grief, to have memories of a much loved son, to have hope in the coming of our Saviour.
Yesterday was Joakim's first BirthDay. I miss him so much. What a party we will have when we are together again !
Parfois, notre vocabulaire est insuffisant... il n'y a pas de mot pour désigner un parent qui a perdu un enfant. Il n'y a pas de mot pour évoquer le jour où en enfant qui a cessé de vivre est mis au monde.
Il y a un an, aujourd'hui, j'ai mis au monde Joakim, et je ne trouve aucun mot pour décrire tout ce que cela représente.
Il y a quelques semaines, lorsque j'essayais d'imaginer cette journée, je ne pouvais que regretter que ce soit tout sauf un jour de fête. Une fête avec tout ce qu'il faut : le premier gâteau d'anniversaire, le frères et la soeur surexcités, les cartes au dessus de la cheminée, et du papier cadeau déchiré partout.
Mais la date anniversaire redoutée est arrivée, et je ne regrette plus toutes ces choses.
En honorant sa vie si courte, en chérissant sa mémoire, en l'aimant avec chaque larme versée, nous avons célébré Joakim toute cette année écoulée.
Chaque 22 décembre de notre vie sera douloureux, étrange. Mais un jour nous serons à nouveau ensemble, et j'ai tellement hâte ! L'envie d'être avec lui au ciel est bien plus forte que l'envie de le serrer dans mes bras sur terre, parce qu'au ciel, nous serons dans la présence de Dieu, la présence et la gloire que Joakim célèbre depuis qu'il est décedé.
Comme une amie me l'a rappelé récemment, Joakim est béni !
Et nous le sommes aussi, par toutes les choses que nous avons appris toute cette année de deuil, par les souvenirs d'un fils chéri, et par l'espérance du retour de notre Sauveur.
Joakim est né il y un an hier. Il nous manque tant. Mais une fête incroyable nous attend, le jour où nous serons à nouveau ensemble.